Maltraitance des femmes, maltraitance conjugale




La maltraitance conjugale regroupe toutes les violences physiques, psychologiques et sexuelles qui sont exercés par l’un des conjoints.

Dans ce cadre la maltraitance physique est une violence dure qui passe par des coups, des mutilations et même des meurtres. Un rapport du ministère de la santé précise qu'en France une femme meurt tous les cinq jours suite à des violences conjugales.

La maltraitance psychologiques peut ici trouver beaucoup de moyens différents de s’exercer : brimades, remarques dévalorisantes en public ou en privé, chantage, privations, menaces, etc.

Bien que la maltraitance conjugale semble poser d’emblée la femme comme victime et l’homme comme agresseur, des études montrent qu’il existe une égalité entre les sexes sur les maltraitances exercées. Moins d’hommes meurent suite à des violences conjugales, mais tous les ans des hommes sont ainsi tués. Ce phénomène serait sous-estimé, car peu d’hommes en viennent à porter plainte, par peur de paraître ridicule, de ne pas avoir de crédibilité, ou de s’engager dans un processus de rupture qui risquerait de leur faire perdre le contact avec leurs enfants.

Outre le cadre spécifique des violences conjugales, les femmes peuvent être la cible de maltraitances. Ce sont en France des agressions, physiques, verbales ou sexuelles qui sont commises les trois quart du temps par des hommes. Ces violences sont le fait d’un individu isolé et peuvent être traduits en justice lorsque l’acte porte atteinte à l’intégrité physique de la personne ou en cas de harcèlement.

Cependant, il faut aussi prendre en compte les cas de maltraitances sociales où il ne s’agit plus de l’action d’un individu contre qui la justice peut offrir une protection, mais d’une norme sociale. Par exemple à niveau d’étude et poste équivalent une femme est généralement moins bien rémunérée qu’un homme. Ce type de maltraitance n’offre aucun recours en dehors de la lente évolution des mœurs.